« L’urbanisme désigne l’ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l’organisation et à l’aménagement des espaces urbains, en vue d’assurer le bien-être de l’homme et d’améliorer les rapports sociaux en préservant l’environnement » (source : wikipedia.org/wiki/Urbanisme).
Aussi, pour installer un quartier, de nombreux paramètres sont considérés, comme les formes des bâtiments, les couleurs, les dimensions, les orientations, les lumières, les espaces verts, les plans d’eaux, ou encore les flux de circulation.
Le Feng Shui désigne l’art et la technique de l’aménagement de lieux à un moment calculé, en vue d’améliorer le quotidien de tout un chacun. C’est une discipline qui démontre que l’espace et le temps (le moment, les saisons) sont en lien avec le mode de vie et le comportement des hommes.
Les influences énergétiques constantes entre le ciel, l’homme et la terre sont exploitées avec intelligence pour garantir une qualité de vie idéale. Ses techniques s’appuient sur l’interprétation profonde de la nature. Les règles de la nature sont hautement suivies.
L’urbanisme et le Feng Shui s’attachent donc de près à cette connexion homme/environnement. Ces deux disciplines traitent de la meilleure manière de façonner un lieu dans le but d’y vivre bien et de respecter la nature.
Le lien entre l’homme et son environnement n’est pas un fait nouveau. Les bâtisseurs d’autrefois appliquaient les connaissances de la nature et de l’énergie pour bâtir. A leur manière, ils suivaient des règles de construction précises, calculaient des orientations, des ouvertures de portes et proposaient des contours et des dimensions spécifiques pour leurs ouvrages. Ils savaient comment connecter les bâtiments importants de la ville par un lien énergétique pour les rendre forts et puissants. Avec ce savoir, ils connaissaient parfaitement l’influence de leurs constructions sur les hommes. Tout était pensé et calculé.
Par exemple, les citadelles de Sébastien Le Prestre de Vauban avaient pour vocation de repousser d’éventuels envahisseurs.
Les formes pointues étaient utilisées. Le message d’agressivité était clairement transmis : attention, « qui s’y frotte s’y pique », dangereux, restez dehors. Ces constructions avaient pour vocation de dissuader tout visiteur non invité.
Par opposition, certaines constructions anciennes montrent encore la volonté « d’arrondir les angles » pour prévenir de ce constat d’agression.
Les constructions d’aujourd’hui ne suivent plus systématiquement ces connaissances ancestrales. Le Feng Shui est capable de corriger des endroits et de les transformer pour améliorer des situations de vie. Celui-ci peut être pratiqué à l’échelle du bâtiment, du quartier ou de la ville. Cette science utilise un panel d’outils de calculs et d’observations. Une fois le diagnostic établi, les recommandations sont proposées.
Le feng shui est un art d’adaptation. Ses techniques ne demandent pas de rompre avec l’existant.
L’expertise permet de stimuler et optimiser simplement le projet urbain pour répondre à des objectifs clairement identifiés comme par exemple, amener le bien-être ou encore augmenter la fréquentation des commerces.
Concevoir des lieux prospères et sûrs, gagner en qualité de vie et soutenir les actions en faveur du développent durable : c’est tout le programme des projets urbains Feng Shui.
Article écrit par : Céline Speranza – Consultante, enseignante et conférencière – uptemiz.com